Arnal Nicole Psychanalyste

Vivre est une riche aventure, mais elle ne prend sa saveur réelle que lorsqu’elle est découverte dans son sens, lorsqu’elle est vécue, enfin, les yeux du cœur bien ouverts. Des conditionnements restrictifs hérités de nos lignées familiales, des non-dits, les violences de nos enfances, de nos environnements et de nos expériences de vie, ont fait de nous des humains uniques et sensibles , pour le meilleur et le pire. Nous vivons, de fait, tous, des aveuglements qui colorent et déforment nos expériences, nos relations, ils font nos limites, nos douleurs actuelles et leurs répétitions. Se rencontrer dans ces complexités, se retrouver dans ses zones d’ombre, dans ses inconsciences, dans ses vraies richesses aussi et ses plus sensibles possibles est alors, ce qui peut, au mieux, conduire à une nouvelle et plus grande plénitude de la vie. Les grands moments de l’existence (les plus douloureux parfois) nous invitent, voir nous contraignent, à l’occasion, à une évolution en profondeur : un accompagnement peut alors être une nécessité vitale. C’est une présence stable, une expérience éclairée de ce qu’est la confrontation avec l’inconscient que j’ai trouvée en la personne de Mme Nicole Arnal. D’où vient la qualité d’une thérapeute? De sa simple formation professionnelle ? De sa capacité : à être avec ? De ses dispositions à résonner avec son patient? De son habileté à rester elle-même quand l’autre se cherche ou se perd ? De son propre vécu conscientisé du processus en cours ? De son expérience personnelle de la vie? De sa capacité à voir avec assez de détachement, juste un peu plus loin que celui qui consulte? Tout cela, je l’ai rencontré chez Madame Arnal. Quand je peinais ou lorsque le terrain s'est fait plus facile, par le biais de l’analyse des rêves, du jeu de sable ou simplement de l’échange en face à face, j’ai pu apprécier l’écoute, les détails soulignés, les évidences méconnues enfin exprimées et même les silences de qualité posés comme des ouvertures, là où je cherchai des réponses faciles et toutes faites. A près de 70 ans, je dois dire que je dois beaucoup à ce processus de cocréation impossible à dire et à enfermer en mots. Je lui dois énormément puisqu'il a éclairé tous ceux qui l'ont précédé. Les bourgeons ouverts n’ont sans doute pas encore donné leur pleine récolte, mais je sens aujourd’hui l’arbre plus vivant que jamais. Avec gratitude Recevez Mme Arnal, d'ors et déjà, tous mes remerciements.