Cabinet de neuropsychologie spécialisé en autisme et autres TED Psychologue

Au bout de 20 minutes de notre tout premier entretien, l’anamnèse, j’ai senti qu’elle m’avait classée: « pas autiste ». Elle m’écoutait plus. M’a coupé plusieurs fois la parole en plein récit traumatique pour me parler de ses propres expériences et minimiser les miennes. À la limite de la moquerie : récit de harcèlement sexuel dans la rue à 12 ans « et ça vous étonne ? C’est comme ça la vie en ville » avec un rictus en coin. J’étais si mal. Mais j’avais mis de l’argent de côté depuis 1 an, j’avais mis beaucoup, beaucoup d’énergie pour trouver soi-disant LA personne apte à détecter l’autisme chez une femme adulte autour de Toulouse. J’ai été incapable de reculer malgré que je la sente pas! Je lui avait transmis tout mon dossier médical et psy, pensant naïvement que plus elle avait de données, mieux elle pourrait faire son travail. On venait de me diagnostiquer hqi, avec les sspt en plus, mon tableau est complexe. Il aurait fallu passer du temps, il aurait fallu de la finesse. Ça a été une catastrophe. Elle a conclu en s’appuyant sur mon dernier diag psy (dont je doute fort) et basta. En omettant de me rendre l’original de mon dossier médical complet. J’ai laissé des messages, mails, mon assistante sociale lui a même écrit un courrier pour lui demander de restituer mon dossier. Aucune réponse. J’ai essayé de me tuer 3 semaines après son « diagnostique ». Vous l’avez compris, je ne recommande PAS DU TOUT la consultation de Sandra Seignan aux personnes assignées femmes, adultes, sans déficience/ avec douance qui cherchent à savoir si elles sont habitantes du spectre de l’autisme. À ces personnes je souhaite beaucoup de chance sur leur parcours! Pour ma part j’ai totalement laissé tomber l’idée de tenter un nouveau dépistage, trop risqué. Tendresse et Force à nous touxtes neuroA