Chapelle du cimetière de Bévillers Chapelle

La chapelle de Bévillers constitue aujourd’hui un élément emblématique du patrimoine local. Autrefois, elle faisait partie de l’église du village, dont elle était le chœur. À l’époque, le cœur du village s’organisait autour de l’actuelle place de la Mairie et du monument aux morts, où se trouvaient les principaux lieux de vie : la résidence du mayeur, l’église et son presbytère, ainsi que la grange destinée à recueillir les dîmes seigneuriales. Il est probable que cette chapelle ait été édifiée à proximité de la demeure du seigneur local. Mentionnée dans un document datant de 1228, la chapelle occupe désormais l’entrée du cimetière. Une tradition locale rapporte que Saint Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, y aurait fait halte en 1164 lors de son exil en France, avant de trouver refuge à la commanderie du Fresnoy du Temple à Boussières, tenue par les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La consécration de la chapelle semble remonter à une période comprise entre 1173, année de la canonisation du saint, et 1220, date du transfert de ses reliques. L’édifice est construit en brique et en pierre blanche d’Avesnes-le-Sec. Sa façade, uniquement en brique, est ornée d’une niche abritant la statue d’un évêque. Elle présente des ouvertures latérales et une grille qui ferme l’entrée. À l’intérieur, la chapelle abrite un cénotaphe en mémoire des soldats tombés durant la Première Guerre mondiale. Un autel, situé au fond, accueille une statue de la Vierge voilée de douleur. De plus, des fragments de plaques et des photographies de soldats, autrefois apposées sur des tombes aujourd’hui disparues, ont été rassemblés en ce lieu. Récemment, la chapelle a bénéficié d’une restauration complète, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, lui redonnant tout son éclat et préservant ainsi son histoire pour les générations futures.

Située rue de la chapelle, cette chapelle est à l'entrée du cimetière. Elle est en brique et en pierre blanche d'Avesnes le sec. La façade est uniquement en brique et comporte une statue d'évêque. Elle possède des ouvertures latérales en plus de la façade. Celle ci est fermée par une grille. A l'origine, c'était une chapelle funéraire dont les occupants ont été enterrés en 1769. A l'intérieur se trouve un cénotaphe dédié aux soldats de la première guerre mondiale. Au fond sur un autel une vierge drapée de douleurs a été posée. Les restes de plaques , photos de soldats présents sur leurs sépultures qui ont été détruites, ont été rassemblés dans cette chapelle.