Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Chapelle Chapelle Notre-Dame-du-Château qui ce trouve au 34 Av. Notre Dame du Château, 13103 Saint-Étienne-du-Grès (13)..
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Cadre magnifique La chapelle est bien placée La randonnée est faisable pour les enfants Possibilité de faire une boucle
Jolie petite randonnée de Saint Etienne du Gres à la Chapelle. Il y a un petit chemin de randonnée et une route plus grande à choisir en fonction de votre condition. Très belle vue et belle végétation typique des Alpilles :)
Belle chapelle, assez atypique puisqu'elle est issue d'un vestige d'une tour défensive d'un château. Cela explique d'une part la présence d'archères et d'autre part le nom de Notre Dame du Chateau. Impossible de la visiter ou même de l'approcher le jour de ma visite en raison du risque de chute de pierre. Le chemin d'accès n'est pas facile à trouver, pas très bien indiqué et n'est pas très accessible. Mais cela peut constituer une jolie petite rando avec de beaux panaramas à la clé.
Une très jolie balade à faire en plein dans les Alpilles, des vignes, des oliveraies, des pins
Entre Tarascon et Saint-Rémy-de-Provence, la face nord des Alpilles possède sur un piton rocheux une chapelle appelée Notre-Dame-du-Château. Depuis l'Antiquité, un oppidum y a été construit, puis un château. Le site devint propriété de l'archevêque d'Arles à la suite d'un échange opéré en 1180. La chapelle est le seul vestige de ces constructions disparues. Elle semble dater du XIème siècle, d'après ses caractéristiques. Sa forme carrée est soutenue par quatre contreforts. Une pierre ronde à gauche de l'entrée pourrait être un antique bénitier. La face est a été complétée de parties rajoutées postérieurement. Le tout constitue un ensemble d'une forme un peu inhabituelle. Depuis le XIVème siècle, le dimanche précédant l'Ascension, un pélerinage porte en procession une ancienne statue de la Vierge appelée la belle Briançonne. Elle aurait été apportée en secret de Briançon vers 1350 par le moine Imbert pour la protéger des destructions opérées par les protestants vaudois. Aujourd'hui encore, on la transporte depuis le village jusqu'à la chapelle ; puis on la transfère dans l'église de Tarascon où elle reste pendant quarante jours. Une autre explication quant à la provenance de cette statue a été proposée par F. Benoit. A proximité de la chapelle il en existait une autre, aujourd'hui disparue, et qui se nommait Saint-Michel-de-Briançon. La statue aurait été transférée seulement d'une chapelle à l'autre localement, et le nom de Briançon signifiant montagne (tout comme Brégançon, de Berg, lieu élevé), aurait causé plus tard une confusion, faisant croire à une origine alpine de l'objet. En 2005, le peintre Jacques Descordes réalisa une fresque dans l'abside de cette chapelle, avec l'accord du maire mais sans celui du conseil municipal ni consultation du curé. Elle représentait quatre animaux et un ange féminin dévêtu. L'abbé Michel Cicculo détruisit entièrement l'oeuvre aussitôt achevée, la jugeant trop païenne. Le litige fut porté devant le tribunal correctionnel de Tarascon, qui condamna l'ecclésiastique à une amende de plusieurs milliers d'euros. Le curé fit appel et obtint finalement gain de cause en 2009.