Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Lieu de culte Collégiale Saint-Hippolyte qui ce trouve au 10 Rue du Collège, 39800 Poligny (39)..
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Ras
C'est une belle collégiale datant du XVe siècle dans la tradition franc-contoise, L'architecture est un gothique flamboyant. L'intérieur est sobre et beau. Les vitraux sont lumineux et pleins de couleurs. Quand le soleil les illuminent c'est une danse de couleurs. Les statues, surtout celle du Christ dominant l'entrée du chœur est de l'école bourguignonne. Elle a été restaurée au XXe siècle.
Une partie de notre héritage culturel. A visiter
Très belle église. À l'extérieur, il y a beaucoup de beaux arbres tranquilles. Cela en vaut la peine. A l'intérieur il y a de belles statues également très anciennes.
Magnifique église, très bien restaurée récemment
Très belle collégiale bien entretenue et agréable à visiter. Recueillement
La collégiale est un monument qui mérite le détour. Le porche viens d'être refait. La nef est impressionnante, la nef est chaleureuse, le mobilier y est important et participe au recueillement et à la méditation. Un lieu en toute spiritualité, à visiter si vous passez prêt de Poligny.
Très beau bâtiment ❤❤
Magnifique
Fondée en 1415 par Jean Chousat, originaire de Poligny, chef des finances du duc de Bourgogne, qui obtint en 1431 du pape qu'elle soit élevée à la dignité de collégiale, Saint-Hippolyte était pratiquement achevée à sa mort, en 1433. A cette époque, il ne restait plus que la tour, qui fut achevée en 1450 grâce à la générosité de Jean Chevrot, évêque de Tournay, également originaire de Poligny. Grâce à la rapidité de sa construction, le temple se présente dans un style gothique tardif caractéristique du XVe siècle. Le plus grand intérêt de l'église réside dans sa magnifique décoration sculpturale, contemporaine de l'œuvre architecturale et qui est en grande partie due aux artistes de l'école bourguignonne, adeptes de l'œuvre de Claus Sluter. Parmi eux se trouveraient son neveu, Claus de Werve (+1439, à Dijon), et Juan de la Huerta (+1462 ?). La grande qualité sculpturale du temple est déjà observée dans sa façade principale, présidée par une Vierge polychrome attribuée à de la Huerta, et se confirme dès l'entrée grâce à l'impressionnant calvaire situé sur la poutre qui sépare la nef du presbytère. Les quatre statues qui le décorent sont également magnifiques ; De gauche à droite : Saint Bavon (avec les traits de Jean Chousat –le fondateur–), la Vierge à l'Enfant, Saint Jean l'Évangéliste et Saint André. D'autres figures de grande qualité sont réparties dans le reste de l'église, comme la Vierge du Fondateur, avec l'Enfant dans le bras droit et un sceptre dans le gauche, œuvre de Claus de Werve, dans la chapelle où fut enterré Jean Chousat, ou la figure en prière de Philippe Courault, né à Poligny, abbé de Saint-Pierre de Gand, qui est attribuée à Juan de la Huerta.
À l'extérieur, sous le porche, le portail, dont le trumeau supporte une Vierge en pierre polychrome du 15e s., est surmonté d'un bas-relief figurant l'écartèlement de saint Hippolyte. Au portail de droite, une Pietà du 15e s. est placée sur une console blasonnée. À l'intérieur, remarquable calvaire en bois, sur poutre de gloire, dominant l'entrée du chœur, et belle collection de statues de l'école bourguignonne du 15e s.