Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Église Confraternita Sant'Antone Abbate Sotto L'Invocazione della Santa Croce qui ce trouve au , 20226 Speloncato (20)..
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L’actuelle confrérie perpétue celle qui fut « eretta sotto il titolo di sant antonio abbate sotto l’invocazione della santa croce » par une bulle émise par le pape Urbain VIII depuis l’église Santa Maria Maggiore à Rome le 12 novembre 1632, poursuivant vraisemblablement l’œuvre d’une confrérie plus ancienne. Mise en sommeil dans les années 1970, elle reprend vie le 15 août 2001 avec l’intronisation d’une quinzaine de confrères (Martin Ambrosini en est son prieur perpétuel). Elle compte aujourd’hui une vingtaine de membres et siège en l’église Sainte-Catherine d’Alexandrie sur la place du village. Les deux Saints Patrons, Antoine et Catherine, appartiennent au premier christianisme oriental (saints toujours très honorés par l’actuelle église copte orthodoxe d’égypte). Saint Antoine et Sainte Catherine aident ceux qui les prient pour affronter les langues effilées comme des rasoirs des forces démoniaques. La confrérie perpétue dans sa casazza (oratoire) la célébration de l’office des Morts la veille de tout enterrement d’un membre de la communauté villageoise. Le lendemain, après la célébration de la messe, chaque défunt est accompagné au cimetière. La confrérie perpétue la tradition de célébrer un office pour tous nos défunts tous les premiers vendredis du mois. Chaque villageois peut aussi demander que l’office soit célébré à l’intention d’un membre de sa famille. La confrérie participe à toute la Semaine Sainte. Elle accompagne aussi par ses chants des messes dans l’église paroissiale. Il peut arriver aussi que lorsque survient un drame, les confrères décident de célébrer avec la communauté un office ou de prier lors d’un Rosaire (le chapelet). La confrérie transmet la tradition (« du latin traditio, tradere, de trans “à travers” et dare “donner”, “faire passer à un autre, remettre” ») reçue de nos Anciens, mais cette tradition reste toujours animée par le combat pour la Vérité, ce qui fait de chaque confrère le “passeur” de la Parole vivante. Ainsi, le respect du sens de l’action de la confrérie est toujours discuté en assemblée par tous les confrères. La veille de sa fête principale (Saint Antoine, le 17 janvier) et selon le règlement intérieur de 1632, les officiers chargés de la bonne marche de la confrérie sont renouvelés par tirage au sort et, à cette occasion, le Règlement est lu à haute voix. Il y est rappelé les deux premiers commandements que Jésus nous a donnés à l’approche de Sa Passion : aimer Dieu et aimer son prochain, (ses proches). Ces deux commandements, étroitement reliés, fondent la Nouvelle Alliance, la véritable Unité. Il est souvent affirmé que les confréries œuvrent dans la dimension religieuse et la dimension sociale. Qu’est-ce à dire ? Les deux aspects ne peuvent être séparés. En premier lieu, la confrérie doit donner la possiblilité à chacun de s’élever en dignité, d’acquérir une vertu qui permet de développer une autre vertu, un maillon permettant la formation d’un autre maillon, puis de former une chaîne de vertus. En développant une conscience plus forte animée par la source divine qui jaillit en lui, l’homme acquiert la possibilité de voir la réalité de façon juste, la capacité de discerner entre le bien et le mal. Cette énergie nouvelle lui permet d’agir librement et de conquérir sa liberté intérieure. Celui qui est devenu maître de lui-même n’est soumis ou manipulé par personne ni par aucune autre force. Il sait ce qu’il doit faire, il n’a plus peur. C’est sur ce socle de la difficile conquête de la liberté intérieure que se construisent dans la confrérie la fraternité, l’écoute mutuelle, le respect et l’égalité. La direction collégiale de la confrérie en dépend. Le contresens serait de s’enfermer dans le mensonge au service de la domination et de se servir de la confrérie qui devient alors une cause de division de la communauté.