Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Monument culturel Croix du Prométhée qui ce trouve au 68 Fréval, 50840 Fermanville (50)..
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Bien connue des Fermanvillais, elle commémore le naufrage du sous-marin Prométhée en 1932. Accès depuis la plage de Fréval par le sentier des douaniers (suivre le GR et ne pas tenir compte de la pancarte Privé). Source page facebook Fermanville d'hier et d'aujourd'hui Il y a 90 ans, le 7 juillet 1932, les essais du nouveau sous-marin Prométhée tournent au drame : 62 marins, techniciens et ingénieurs sont emportés au fond de la fosse Lévi en quelques secondes. Ce sous-marin appartient à la classe dite des 1500 tonnes, des sous-marins de grande croisière fer de lance des forces océaniques françaises de l'entre-deux-guerres. Détruire l'ennemi et protéger l'empire, voilà ses missions. Mais il n'en effectuera aucune. Que s'est-il passé ? Dès son lancement, le 13 octobre 1930, le Prométhée semble né sous une mauvaise étoile : pour une raison inconnue, le sous-marin sort de son axe et il s'en faut de peu pour que la tribune officielle soit arrachée par la proue. Pendant près d'un an et demi, le sous-marin est équipé, achevé et commence ses essais en ce début d'été 1932. L'essai du 7 juillet, 5e sortie du Prométhée, consiste à étalonner les moteurs diesels de 3000 chevaux chacun et de tester les moteurs électriques de 2250 chevaux. Toute la matinée, les essais de performances des électriques se succèdent et, vers midi, l'ingénieur Aveline ordonne le début des essais des diesels. Le commandant Couespel du Mesnil, qui s'apprête à déjeuner, entend des bruits d'air comprimés suivi d'agitation sur le pont. Pensant qu'un homme est tombé à la mer, il sort sur la passerelle, entendant au passage les ballast se remplir : l'arrière du Prométhée s'enfonce alors que les panneaux et les manches à air des diesels sont ouvert. En quelques secondes, le sous-marin disparaît de la surface. Or la première plongée devait avoir lieu en bassin à l'arsenal de Cherbourg le 20 juillet : le navire n'est pas équipé en oxygène ni en air comprimé qui aurait permis de chasser au ballast afin de refaire surface. À peine achevé, le Prométhée est perdu. Mais l'équipage ? Une quinzaine de marins sont à l'eau, à 7 milles au large de Fermanville. 7 hommes, dont le commandant, sont recueillis par un pêcheur 1 heure plus tard. L'alerte est donnée à leur arrivée à Cherbourg et immédiatement, les secours s'organisent. Les 1500 tonnes sont équipés d'une bouée téléphonique, permettant de localiser l'épave et d'entrée en communication avec l'équipage. Celle du Prométhée est repérée le 8 juillet. Pendant deux jours, plusieurs appels sont passés mais restent sans réponse. Le 9 juillet, un scaphandrier spécialement venu de Toulon plonge sur l'épave, à 75 mètres de profondeur. Il frappe la coque mais n'obtient aucun retour. Il est probable que l'équipage n'a en réalité pas survécu plus de quelques minutes, l'eau ayant certainement envahi le Prométhée. Après l'audition des survivants, d'autres officiers sous-mariniers et réalisés des tests sur le 1500 tonnes Archimède, la commission d'enquête conclut à l'ouverture inopinée, rapide et générale des purges de remplissage des ballasts lors de l'allumage des diesels. Ce défaut était connu de l'état-major puisque des incidents similaires sans gravité avaient eu lieu sur au moins deux autres sous-marins de cette classe pendant leurs essais. À la suite du naufrage, les panneaux électriques des 1500 tonnes ont tous été refaits.