Église catholique Saint-Quentin à Allouville d’Allouville-Bellefosse Église catholique

Rue Dr Patenotre, 76190 Allouville-Bellefosse
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Les avis clients (3)

5 sur 5.0
  • Avatar de Jean.a
    Jean.a 26/07/2021 à 07:39
    Note de : 5 / 5

    Les premières mentions d’une église remontent à 1137, comme l’atteste le document relatif à la charte de l’Archevêque de Rouen Hugues IV accordée à Gautier 37e abbé de Saint Wandrille où il est question de la Paroisse Saint Quentin d’Allouville. Confirmée en 1142, cette charte le fut également par le pape Clément IV en 1267. Après la guerre de 100 ans (1337-1453), en 1498 le curé est Jean Cousin nommé par l’abbé de Saint Wandrille, et le vicaire est Nicolas Cousin, son neveu. C’est vers cette époque que le clergé décide la reconstruction du chœur, terminé en 1538 par le curé Aisse de Recusson. Sous l’ancien régime, le chœur était à la charge du Clergé, la nef, à la charge des Paroissiens tandis que le clocher représentant le pouvoir local était à la charge du Seigneur. Le clocher est de style dit de ‘Médicis’. Le chœur, de 15.45 × 7.40 mètres, construit en pierres de taille, est éclairé par sept fenêtres équipées de vitraux et d’une ouverture derrière l’autel sur l’Abside. Sur le côté Nord-Est est située la sacristie qui est l’ancienne chapelle seigneuriale. A la fin du XVe siècle, les Paroissiens décident de reconstruire leur église dévastée par les guerres et les diverses calamités. C’est ainsi que l’on voit s’élever la nef en pierres de carrières de Rançon. Soutenue par de solides contreforts, elle mesure 24 × 8.15 mètres. Seule la partie méridionale subsiste encore de nos jours. En 1736, la foudre détruit le nouveau clocher et une partie de la nef. Pour la première fois, on va recourir à la tuile, pour refaire la couverture, mais les travaux ont dû être effectués avec négligence car en 1748, il est nécessaire de recommencer, cette fois en utilisant l’ardoise. En 1750, on perce deux nouvelles verrières et on refait la charpente à neuf. Les travaux terminés, on constate le délabrement du mur Nord suite à l’effritement du sol à cause des inhumations, ce qui oblige à mettre des étais en 1759. Robert Bailleur, maçon du village, sera chargé de reconstruire ce mur à partir de 1767 en briques, silex et récupération de pierres de taille. C’est à cette époque que le seigneur du lieu fera construire le nouveau clocher de style Médicis que nous connaissons aujourd’hui. Il remplace le clocher d’origine qui était situé entre le chœur et la nef près de la porte latérale. A cet endroit se trouve également un cadran solaire du début du XXème siècle et les traces d’une ancienne entrée seigneuriale. Vers 1912 une pendule, offerte par M. Demorchy Maire, a été posée. La statue de Saint Quentin figure dans le chœur. A l’intérieur de l’église, la chaire, les deux autels et l’autel majeur sont à remarquer ainsi qu’un bahut Renaissance sculpté, accolé aux fronts baptismaux. La sacristie est une ancienne chapelle seigneuriale. Au-dessus de la porte d’entrée sud de l’église s’avance une gargouille du XIIIème siècle. Un cadran solaire du début du XXème siècle orne l’entrée sud. Sur l’église est posée une plaque commémorative Pierre Belain D’esnambuc, navigateur baptisé en l’église d’Allouville. Sur le devant, on trouve également le calvaire et le monument aux morts. Le calvaire rappelle la mémoire de quatre prêtres d’Allouville : Samuel Isidore Trubel, Guillaume Cabot, J.B. Bourienne, et J. François Leclerc. Il semble avoir été dressé à l’emplacement où en 1685, le seigneur de Quenonville et Regnault de Récusson se sont battus en duel après la grand messe. Ils sont condamnés par l’officialité de Rouen à assister à la cérémonie de la réconciliation du cimetière tenant chacun à la main un cierge d’une livre. Le monument aux morts porte la mention “ 1914-1919 ″, les Allouvillais ne considérant la guerre complétement terminée qu’au retour de tous les prisonniers au village.

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