Église Saint-Jean-de-Magreberpeyre de La Badié-Vielle par Jonquières 81440 Église

SAINT JEAN DE MAGREPERBEYRE Tel est le nom de cette paroisse rurale da Taru située aux confins Nord du secteur pastoral de Vielmur sur Agoût, dédiée à Saint Jean l'Evangéliste et rattachée à sa voisine la parulse Saint Jean Baptiste de JONQUIERES. En langage local, sun nom reste sans doute évocateur de ses origines: selt uue parolase aux revenus modestes soit un lien de culte moins visible que Saint Julien de Burens situé sur une hanteur proche ou de Saint Etienne de Cuq,les. Vielmur qui surplombe la vallée de l'Aguût, Aux temps anciens, les limites des paroisses étaient mouvantes: Saint Julien de Burens fondé au VIIe siècle par Saint Didier évêque de Cahors desservant avec Saint André d'Alairac un secteur étendu couvrant les communes de GIBRONDES et en partie celles de Labessière, Montpinier et Lautrec. Au XVIe siècle, Saint Julien de Burens fut uni à Saint Jean de Magreperbeyre et en 1758 Monseigneur de Barral, évêque de Castres, interdit le service divin dans le monument déjà en ruines (source: La Vicomté de Lautrec de Jehan BOUTARY). Il semble bien qu'à cette époque le lieu du culte se soit trouvé dans la maison attenante au cimetière. Elle a précédé la construction en 1854 d'un vaste édifice de 21 mètres de long et 7,50 m de large divisé en quatre travées par des piliers en granit supportant des arcs doubleaux. Le clocher de 15 mètres de hauteur environ était équipé de deux cloches. Sur la façade tournée vers l'Ouest, l'entrée de l'église était entourée côté droit par un Christ Croix hant de 5 mètres environ et côté gauche par une statue de Notre Dame de Lourdes, don en 1896 de Léon BARDOU. C'était done l'église paroissiale de la commmune de GIBRONDES, une des communautés frontières de la VICOMTE de Lautrec émancipée en 1410. Il s'agissait d'une communauté vivante et active comme le prouve un document daté du 8 juin 1806 qui organise le paiement régulier d'une rente au prêtre desservant la paroisse: Jean Pierre LAGARDE et François FONTES y sunt chargés de la collecte des fonds auprès des familles: le denier de l'Eglise en quelque sorte. Construite en 1854, Bernard LAGARDE étant maire de Gibrandes comme l'atteste la pierre sculptée enchassée dans le mur de l'actuelle chapelle, l'église présentait en 1974 des dégradations importantes dans sa structure. La commune de Gibrondes avait fusionné en 1885 avee JONQUIERES et c'est sans doute pour éviter un drame comparable à celui survenu à Saint Sauveur de BROUSSE à la fin du XIXe siècle que fut prise en mars 1976 la décision de démolir l'édifice. Sensiblement à son emplacement ont été édifiés l'actuelle chapelle et son petit clocher séparé équipé de la plus grosse des deux cloches. Toutes deux sonnaient joyeusement le 31 décembre 1999 à minuit pour annoncer l'an 2000, année du Jubilé au cours de laquelle des restaurations ont été entreprises: Le CHRIST en Croix a retrouvé le socle sur lequel il était érigé. A son nouvel emplacement, il est tourné vers la communauté chrétienne qui se rassemble pour célébrer sa Foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, Il est aussi invitation pour tous ceux qui passent sur la route en contrebas ou sur le chemin de randonnée tout proche et de plus en plus emprunté par piétons et cyclistes. Ec chemin a remplacé la voie ferrée de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, ligue d'Albi à Castres, mise en service en 1869, La Croix en granit dy cimetière, après sablage, a retrouvé son aspect initial et Notre Dame de Lourdes acs comleurs d'origine. La cuve baptisntale en marbre de Caunes Minervois, après restauration, a pris place sous le narthex de la chapelle. Au delà même des souffrances de la PASSION, l'expression du visage du CHRIST en Cruis annonce sa toute proche RESURRECTION. L'ensemble de ces travaux a été effectué dans une entente remarquable par des artisans du secteur pastorul avee la participation de volontaires bénévoles: Joël BATIGNE, ocnuisier ébéniste de VIELMUR Jean-Pierre COMBES, maçon de CARBES Mare FRITZEN, peintre de JONQUIERES Michel SUDRE, entrepreneur de SAINT-JEAN Pierre VERDEIL, g