Église Saint-Martin d'Artonne Église catholique

Très bel édifice dans un bel ecrin

Très belle eglise

Belle rénovation de l'extérieur à continuer à l'intérieur

Très belle église

Très belle église collégi et très bon service funéraire

Plutôt jolie mais ne vaut pas le détour, à faire seulement si vous êtes dans le coin.

J'aime beaucoup cette église classée au patrimoine historique. Mais elle nécessite beaucoup de restauration. Les peintures magnifiques s'ecaillent et disparaissent. Il y énormément de traces d'humidité. De l'argent serait nécessaire pour la remettre en état mais elle en vaut la peine.

Jolie petit village

Jolie petite église mais un peu sombre

Super je recommande

Église Saint-Martin Histoire C'est le monument le plus important de ce village. Elle est protégée au titre des monuments depuis le 12 juillet 1886. C'est une ancienne collégiale de style roman des XIe et XIIe siècles. L'église qui précédait cet édifice était le siège de l'archiprêtre, qui comprenait les paroisses d'Artonne, Aubiat, Davayat, Jozerand, Saint-Agoulin et Saint-Myon. En 1048, Guillaume le vicomte de Thiers et Audin de Thuret y établirent un chapitre et l'église existante fut aménagée à cet effet. En 1771, ce chapitre n'avait plus aucune signification. Le roi envisageait donc de la faire dissoudre et de transférer ses biens au chapitre de « Notre-Dame du Mathuret » à Riom, mais cela n'arriva jamais. Le chapitre ne sera définitivement dissous qu'à la Révolution française. L'Eglise Saint-Martin devient alors un Temple de la Raison. Plus tard, le sol fut démoli et utilisé pour la production de salpêtre. Sur ordre de Georges Couthon, le clocher situé au centre est démoli. Toute l'argenterie et les objets religieux précieux étaient fondus à Paris pour la monnaie. Architecture Cette église mesure 47,80 mètres de long et est donc beaucoup plus grande que de nombreuses églises de pèlerinage importantes, comme « Notre-Dame du port » à Clermont-Ferrand ou celle d'Orcival. En termes de plan, elle ressemble aux autres églises de cette époque. Elle comporte également trois nefs, un chevet avec déambulatoire et trois chapelles radiales. Pourtant, elle n’est pas aussi parfaitement achevée que ces autres églises importantes. Beaucoup de choses ont été rénovées au fil des siècles et les restaurations du XIXème siècle étaient un peu trop radicales. Le clocher du XIXème siècle a été construit sur des fondations d'époque romane. Durant la Révolution française, il fut abattu comme tant d'autres. Elle fut ensuite remplacée par une flèche avec une croix et un coq, œuvre de Claudius Allias. Dans les années 1960, cette flèche fut démolie et remplacée par la tour actuelle, construite dans un style roman. Les escaliers permettant de gravir cette tour partent de la maison accolée à l'église. C'était la maison où vivait le sacristain. Vous y trouverez désormais un musée régional. Sur la façade ouest se trouve le portail de l'église flanqué de colonnettes et couronné d'un linteau en forme de selle soutenu par un arc en relief en pierre bleue taillée. L'ensemble est entouré d'un deuxième arc. Le chapiteau de gauche est de style roman authentique. Il représente une tête de personnage entre des motifs de feuilles. Celui de droite est également de style roman mais n'est pas authentique. Cela a été réalisé il y a plusieurs années. De chaque côté de ce portail, vous verrez deux fenêtres de conception simple, de tailles différentes, qui éclairent les bas-côtés. Au premier étage, vous voyez deux vues adjacentes, couronnées d'une arcade, sous laquelle se trouve un oculus. Sous les poutres de la corniche côté chevron vous verrez des motifs de roses en creux, comme on en rencontre souvent en Auvergne, comme « Notre-Dame du Port » à Clermont-Ferrand. Au sommet, les fenêtres du chevet sont ornées d'archivoltes et les toitures présentent des corniches reposant sur des encorbellements à décor cylindrique. Pourtant, vous voyez également des corbeaux avec un motif en zigzag. L'abside présente deux corbeaux en forme de tête humaine, du côté sud un en forme de tête de cheval et du côté nord en forme de tête d'animal de compagnie. Les hautes fenêtres sont constituées d'un arc soutenu par des colonnettes à chapiteaux corinthiens. Depuis le début du XXe siècle, la fenêtre du milieu a remplacé une fenêtre flamboyante installée dans l'abside semi-dôme au XVe siècle. La toiture du chevet est recouverte de pierres de lauze de la région. Sur le toit de chaque chapelle rayonnante se trouve une petite croix de pierre en guise d'antéfixe. Avec de tels blocs verticaux ornementaux, les extrémités des tuiles de liaison semi-circulaires sont masquées.