Eglise Sainte Germaine Église catholique

Très belle Église, architecture simplette mais magnifique, un lieu qui vaux le détour.

Très belle église pour ce village décoration magnifique faite par un artiste peintre local internationalement connu

A visiter

Eglise Bourbonnaise pithoresque et accueillante a visiter

Un beau village, Arfeuilles, son église sans oublier l'eau omniprésente. Très bien fleuri

Tout comme à Châtel-Montagne, des moines de Cluny ont également fondé ici à Arfeuilles une petite communauté. A proximité, à l'endroit où se dresse l'église actuelle, ils construisirent une petite église dédiée à Saint Pardoux. C'était une petite église à nef unique, de style roman. D'énormes piliers soutenaient le clocher au-dessus du chœur. Au XVIe siècle l'église reçut deux nefs, des chapelles et un nouveau chœur. Une flèche pointue couronnait la tour et un « Jacquemart » était placé sur la façade sud, qui sonnait les heures. Le 8 juillet 1794, les révolutionnaires détruisirent la flèche et prirent deux cloches de l'église. Dans la première moitié du XIXème siècle, le déclin s’accentue sensiblement. En raison du nombre croissant d’habitants, l’église est également devenue trop petite. La nomination de l'abbé Bodard comme nouveau curé en 1855 signifia la fin de cette église. Il voulait vraiment une nouvelle église et après des années de discussions, il y est finalement parvenu. L'ancienne église serait démolie et une nouvelle serait construite au même endroit. Le 26 mai 1868, Mgr de Dreux Brézé pose la première pierre. La construction s'est déroulée en deux phases. La première s'acheva en 1870, lorsque furent achevés le clocher et les trois nefs jusqu'aux chapelles latérales. En 1880, les travaux se poursuivent avec la construction du chœur, des deux chapelles latérales et des deux sacristies. La construction fut officiellement achevée le 24 décembre 1882. Son financement s'est fait avec le soutien de l'État, de la municipalité et des dons des fidèles. C’est ainsi que les croyants payèrent tous les vitraux. Les deux vitraux de Lobin de Tours sont particulièrement frappants. Le vitrail de Sainte Marguerite d'Ecosse suscite notamment l'admiration des connaisseurs. Dans le premier quart du XXe siècle, le chanoine Jouannet fit décorer l'intérieur de l'église par ses propres moyens par un artiste local, M. Raymond Martinez. Ce sont précisément ces peintures qui donnent à l’église son caractère propre. Après tout, elle a été construite dans un style néogothique selon un plan qui, à l'exception de quelques variantes mineures, a été utilisé quatre-vingts fois dans le département.