Eglise Sainte-Glossinde Église catholique

J'ai bien aimé visiter ce site historique et religieux où en 836, l'évêque Drogon fils de Charlemagne fit transférer les reliques de sainte Glossinde que l'on peut voir en haut derrière l'autel. J'ai joint entre autres deux photos du reliquaire... Dès mon arrivée devant l'évêché, je me rends compte qu'il prend place de façon monumentale sur la place sainte-Glossinde. Cette dernière tire son nom de l'abbaye fondée vers 604 par sainte Glossinde, fille du duc Wintron, comte de Champagne. Des constructions successives élevées au Moyen-Âge, il ne reste rien, excepté peut-être quelques travées d'une cave voûtée. Plusieurs remaniements sont effectués dès le 17e siècle sous l'abbatiat de Louise de La Valette, fille du duc d'Épernon, avec la reconstruction de la maison abbatiale. En 1717, la cuisine, le réfectoire et la salle capitulaire sont également reconstruits. Les murs de cette dernière sont ornés de fresques de Mangin. Labesse suivante, Marguerite Éléonore Hotman entreprend de faire reconstruire l'abbaye par les architectes Louis et Claude Barlet. La première pierre est posée en 1752 et les travaux prennent fin en 1757. Depuis 1802, l'abbaye est affectée à la résidence de l'évêque. Une fois passé l'entrée de l'ancien palais épiscopal en traversant le monumental portail de style néo-classique construit en 1816 par l'architecte départemental Nicolas Derobe (1792-1880), on arrive dans la cour de l'évêché. Une fois dans la cour, la silhouette de l'église Sainte-Glossinde se dresse à gauche du quadrilatère. La grande tour dont elle était munie a été malheureusement détruite. L'entrée par la cour se fait par un portail placé de biais dans l'angle du bras nord du transept. Il rappelle celui de l'église Saint-Maximin. Le plan choisi pour l'édifice est la croix latine et tout l'intérieur est fortement inspiré de l'architecture classique notamment les piliers ornés de superbes chapiteau Corinthiens. Il porte un entablement saillant orné de volutes. Tous les arcs en plein cintre sont ornés de motifs en stuc formant une alternance de panneaux rectangulaires et de rosettes. À la croisée du transept et attirant tous les regards, se dresse la somptueuse coupole sur pendentifs. Les restaurations effectuées en 1908 ont permis de dégager de l'enduit qui la recouvrait, la superbe fresque exécutée par le peintre du roi Stanislas, Jean Girardet (1709-1778) également hauteur des fresques de l'hôtel de ville de Nancy et de l'église Saint-Jacques de Lunéville. Le sujet est consacré à l'Apocalypse. Elle est traitée en contre-plongée et en trompe l'œil au-dessus d'une balustrade qui délimite les pendentifs. Sur ces derniers sont peints les Évangélistes avec leur attribut. Le mobilier d'origine de l'édifice a été perdu dans la tourmente révolutionnaire mais depuis le milieu du 19e siècle, un hôtel avec baldaquin (ciborium) sur colonne a été placé dans le chœur. Il provient de l'église de Mézières dans les Ardennes. Pour continuer notre visite touristique de Metz, nous pouvons maintenant nous diriger vers la colonne de Merten située à l'entrée de la rue Serpenoise, puis vers le palais de justice, puis vers à droite vers l'Abbaye Royale de Saint Arnoul, puis à proximité l'Hôtel de Gargan en Nexirue...Bonne visite. Je joins en annexe quelques photographies. Si possible, svp, mettre « un like ou utile » sous l'avis et sous les photos pour m'encourager dans ma démarche. Cela fait toujours plaisir d'avoir des retours sympathiques. Merci d'avance. Best regards. Éric Tison. F-57 Metz (Moselle).