Les Palais - The Montagne (Marists of Champagnat) Site religieux

Les Palais Les Palais est un petit hameau situé à environ 1/3 de mile du Bessat. Comme vous pouvez le constater aujourd'hui, il n'y a que quelques maisons dans ce quartier. Une plaque à proximité marque cet endroit mais caché dans les broussailles se trouve un petit tas de pierres de fondation. C'est tout ce qui reste de la maison Montagne. C'est dans cette maison que le 28 octobre 1816 décède un garçon nommé Jean-Baptiste Montagne. Il avait 17 ans. Personne ne le savait à l’époque, mais la mort de ce garçon serait la mort du Père. Le moment de vérité de Champagnat. Dans notre histoire mariste, l’histoire de la mort de Jean-Baptiste Montagne est l’une des histoires les plus importantes que nous puissions raconter ; celui que nous ne pourrons jamais oublier. Fin octobre, trois mois seulement après son arrivée à La Valla en tant que nouveau pasteur adjoint, le P. Champagnat apprit qu'un jeune homme d'un hameau éloigné qui comprenait les limites de sa paroisse était gravement malade. Ses parents avaient fait savoir qu'ils avaient besoin qu'un prêtre vienne immédiatement et donne les derniers sacrements au garçon. Le P. Champagnat, suivit le sentier de montagne à travers la forêt, partit immédiatement voir le garçon. Arrivé au Bessat environ trois heures plus tard, il se dirige vers la maison Montagne, au hameau des Palais. Une fois arrivé à la maison, il a été accueilli par la mère du garçon qui l’a amené auprès du garçon. Le garçon était très faible, mais il était capable de tenir une conversation avec le Père. Champagnat. Pendant qu’il parlait avec le garçon, il est devenu clair que le garçon n’avait aucune idée de l’existence de Dieu ; il ne savait rien du paradis ni de l'enfer ; il ne savait rien des sacrements ni de la promesse de vie éternelle que la mort et la résurrection de Jésus offraient à tous ceux qui croyaient. La Révolution française qui commença en 1789 et les années de troubles politiques qui suivirent avaient tellement bouleversé le climat social et religieux qu'il n'était pas rare de croiser un jeune si ignorant de la foi. Cela était particulièrement vrai dans les districts ruraux périphériques où les ressources étaient rares et où la pauvreté était un mode de vie. Le P. Champagnat a décidé qu'il passerait les heures suivantes à enseigner au garçon Dieu et la foi dont il avait hérité le jour de son baptême. Quand le P. Champagnat sentait que le garçon avait compris qu'il lui avait donné les derniers sacrements. Cela fait, il a laissé le garçon et sa mère s'occuper d'autres familles dans la région éloignée. Avant de retourner à La Valla, il a voulu s'arrêter une dernière fois à la maison Montagne. À son arrivée, il a découvert que le garçon était décédé peu après son départ. C'est sous le choc de ce moment que le P. Champagnat fut poussé à l'action. Il ne cessait de se dire : « Il n’y a pas de temps pour le faire. » Champagnat a couru chez lui. De retour à La Valla, il alla immédiatement parler à son jeune ami Jean-Marie Granjon pour voir s'il pouvait le convaincre de l'aider à fonder sa nouvelle communauté de religieux frères. Le reste appartient à l’histoire.