Maison du Département Administration locale

Objet : Indignation face à vos méthodes et votre manque de considération Vous êtes sérieux ? Vous ne prenez même pas la peine de fixer un rendez-vous par téléphone ou par mail ? Vous organisez des réunions à 30 personnes sans prévenir individuellement, sans un appel, sans un message ? Et cela pour retirer le RSA à quelqu’un qui se bat pour sortir de la rue ? Juste un courrier laissé dans les parties communes de mon immeuble, comme si ma situation n’avait aucune importance. Dans votre propre courrier, vous parlez de droits et de devoirs. Très bien. Mais vous oubliez le vôtre : celui de m’informer correctement. Le minimum, c’était de me prévenir de manière claire et directe. Quand j’ai passé l’hiver dehors, vous ne m’avez apporté aucune aide. Votre réponse à l’époque ? Je ne suis pas le 115. C’est une honte. Aujourd’hui, vous osez me parler de devoirs, alors que vous traitez les gens avec mépris ? Et pendant ce temps, moi, je me bats : je monte ma boîte, je paie mon permis, je paie mes impôts. Et vous, vous me supprimez une aide vitale qui me permet de garder un toit ? Vous transformez la maison du département en un lieu d’arrogance, où le ton est désinvolte, parfois méprisant, vis-à-vis des personnes que vous êtes censés accompagner. Et vous êtes fiers de votre métier ? Franchement, c’est à vomir. Le pire, c’est quand j’étais à la rue. J’avais trouvé un hébergement d’urgence grâce au 115, à La Roche-Chalais. J’ai demandé une domiciliation auprès de la maison du département qui gère mon dossier. On m’a répondu de la faire là-bas, alors que toutes mes démarches — permis, création d’entreprise, accompagnement — sont à Ribérac. Quand je leur ai expliqué que je cherchais un logement à Ribérac parce qu’il faisait -10 °C dehors la nuit, on m’a répondu que je n’y arriverais pas avec le RSA. Voilà le soutien que vous offrez ! Et pourtant, j’y suis arrivé. J’ai trouvé un logement, lancé mon activité de création de sites internet, et je passe mon permis. Sans votre aide. Aucune. Vous ne m’avez jamais soutenu. Alors, franchement, si quelqu’un mérite de perdre des subventions, ce ne sont pas les allocataires. Ce sont vous, les institutions déconnectées, incapables de tendre la main à ceux qui veulent s’en sortir. C’est vous les véritables parasites.

Accueil chaleureux. Et service efficace.