Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Parc commémoratif Monument Aux Morts - Maquis De Ronquerolles qui ce trouve au Unnamed Road, 60540 Bornel (60)..
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Cérémonie pour le 80eme anniversaire extraordinaire. Je conseille à tous d'y participer les prochaines années
Mémoire maquis de Ronquerole et belle foret
Très beau lieu chargé d'histoire et de mémoire pour nos aïeux tombés et morts pour la France et la liberté.
Commération du 75 ème anniversaire de la bataille du maquis de Ronquerolles très chaleureuse, permettant aux jeunes générations d'avoir des témoignages des faits historiques qui se sont passés près de chez eux.
Le monument en soi n'a rien de fabuleux mais l'histoire qu'il relate et les héros auxquels il est dédiés ne doivent pas être oubliés.
En cette année 1944, ils avaient entre 19 et 23 ans. Ils étaient engagés dans une action à risque, ce dont ils étaient tous conscients : libérer leur patrie de l’occupation et de la terreur. Dès 1942, ils s’étaient organisés et lancés dans la résistance. Ils formaient deux groupes, celui de L’An II et celui de Patrie, avec comme chefs Corentin Quideau et Kléber Dauchel. Ils étaient sous les ordres de Philippe Viannay, chef du mouvement Défense de la France pour la Seine-et-Oise nord. Leurs actions leur ont coûté la vie. Le 19 juin 1944, les hommes se sont abrités dans une grotte du hameau de Courcelles, qui dépend de la commune de Bornel, pendant que d’autres sont en inspection. Mais les Allemands ont repéré des traces de leur passage, dans le bois de Ronquerolles, et se lancent alors à une impitoyable traque des maquisards. A l’aube, ils s’avancent dans la plaine qui sépare le bois de Grainval de celui de la Tour du Lay. Des résistants sont alors aperçus et l’attaque commence. Le partisan « Marceau » (Maurice Roux) est atteint mortellement. Trois bataillons allemands arrivent alors en renfort, tandis que les autres résistants se portent également sur les lieux du combat. Elie Quideau, le fils de Corentin, est gravement atteint par une balle. Les Français se battent avec l’énergie du désespoir et causent des pertes du côté allemand. Mais le combat est inégal. Deux partisans, Lopez et Vialat sont, à leur tour, touchés mortellement. Les autres sont contraints de se replier. Elie Quideau, gravement blessé, se retrouve isolé et sera abattu. Corentin Quideau, son père, et David Régnier (le neveu d’Honoré d’Estienne d’Orves) poursuivent le combat avant d’être capturés et conduits à L’Isle-Adam, où ils seront fusillés, le 20 juin 1944, avec d’autres résistants, dans une carrière.