Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le Musée d'histoire Le Musée des Rois d’Araucanie et de Patagonie qui ce trouve au 191-339 Le Bourg, 24390 Tourtoirac (24)..
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Musée actuellement fermé mais visité lors d'un précédent séjour. Quelle histoire touchante que celle d'Antoine qui en voulant devenir roi voulait aussi protéger un peuple.
Caramba! Encore fermé. Heureusement on peut aller fleurir la tombe du Roi au cimetière, tout proche. Avec une pensée pour Jean Raspail.
Endroit très intéressant.
Lieu à visiter
Musée intéressant
Dommage lieu fermé
Pour ceux d’entre nous qui ont grandi en lisant « In Patagonia » de Bruce Chatwin, le roi d’Araucanie pourrait vous dire quelque chose. L'Araucanie est située dans l'actuel Chili, entre la rivière Biobio au nord et la ville de Valdivia au sud. Les peuples autochtones ont résisté à l'expansion inca et ont chassé les Espagnols en 1598. Leur statut a été fixé dans le pacte Quillin de 1641, restant indépendants jusqu'en 1875. Alors, qu’est-ce que tout cela a à voir avec ce coin de la campagne française ? En 1825, un garçon naît dans un petit hameau proche de Tourtoirac. Il devient d'abord avocat à Périgueux mais se cherche ensuite l'aventure. En parcourant les cartes, il découvre l'Araucaria et entreprend en 1859 de la revendiquer pour la France. Après un certain temps dans la loge franc-maçonne de Valparaiso, il entre en Araucanie en 1860. Il convainc d'une manière ou d'une autre les habitants de s'unir contre le Chili et l'Argentine et se déclare roi. Après avoir rédigé une constitution, un hymne national, conçu un drapeau national et des articles de papeterie, il en a informé le monde. La population indigène du côté argentin des Andes a semblé apprécier l’idée et a demandé à s’y joindre, lui laissant le « Roi de l’Araucaria et de la Patagonie » ! Le gouvernement chilien, moins amusé, lui a tendu une embuscade, l'a mis en prison et, quelques mois plus tard, devant son procès. Bien que l'ancien avocat ait pu se défendre, il a fallu le consul français pour le faire sortir et le ramener sur un bateau vers la France. Il s'installe à Paris où il passe son temps à rédiger des pétitions et à chercher des fonds pour réaliser son rêve. Une activité rentable était la vente de titres et de récompenses royaux. Il réussit à revenir en 1868, fut arrêté en Argentine en 1874, et tenta à nouveau de tomber malade en 1876, retourna à son lieu de naissance fauché (mais pas brisé). Passe ses dernières années à allumer des lampadaires, pour mourir en septembre 1878… Il réussit néanmoins à trouver un successeur, après que sa famille eut refusé le titre héréditaire, actuellement le « prince d'Araucaria » réside à Paris. Il y a ce petit musée à l'arrière de l'abbaye, et vous pouvez visiter sa tombe (et celle de son successeur) sur le cimetière juste à l'extérieur du village. Un petit musée dédié à une note de bas de page de l'histoire, mais un curieux ajout à la grotte de Tourtoirac.